Contribuer à l’accès aux services d’assainissement et préserver la biodiversité d’une zone naturelle

Le Panama a inscrit 5 zones de son territoire comme étant des zones humides protégées. La zone située dans la Baie de Panama est aujourd’hui considérée comme zone naturelle protégée. Son rôle est primordial en termes de préservation de la biodiversité et de la régulation du climat. Le site est reconnu comme une halte importante pour les oiseaux de rivage migrateurs : jusqu' à 360 000 individus ont été dénombrés en une saison et on estime que 1 à 2 millions d'oiseaux s’y arrêtent pendant la migration. C’est aussi une zone naturelle qui accueille des espèces protégées comme les fourmiliers, les tapirs d’Amérique Centrale et les tortues caouannes.

 

De plus, la zone est constituée de mangroves primitives qui préviennent des phénomènes d’érosion, de tempêtes et ouragans. Le Panama a déjà perdu plus de 75 % de ses mangroves et ne peut donc pas se permettre d’en perdre davantage.

 

Enfin, la pêche et l'agriculture sont les principales activités humaines dans la région, mais en raison de sa proximité de la ville de Panama, les pressions du développement urbain s'intensifient, ainsi que la pollution due aux eaux usées déversées dans la mer. Plusieurs recherches sur les oiseaux de rivage ont été menées et le site a récemment été déclaré comme zone importante pour la conservation des oiseaux.

 

En 2017, le Ministère de la Santé de la République du Panama (MINSA) a confié à SUEZ le contrat d'extension de la station d'épuration des eaux usées (PTAR) de Panama City.

1-2
millions
d’oiseaux font halte pendant leur migration
2
%
d’augmentation de la population urbaine par an

Notre réponse

Une usine pour traiter les eaux usées et concrétiser les principes d’économie circulaire

Le projet actuel consiste à doubler la capacité de traitement pour répondre à la croissance de la capitale. Après une phase de construction de trois ans, SUEZ sera responsable de l’opération et de la maintenance de l'usine pendant 5 ans. Ce contrat fait partie d’un programme national visant à dépolluer la Baie de Panama et à préserver la biodiversité d’une zone humide reconnue comme étant d’importance internationale, identifiée par Ramsar (Convention sur les Zones Humides, portant le nom de la ville iranienne où les accords ont été signés).

 

L’usine Juan Díaz sera dotée d'une ligne de traitement de l'eau et d'une ligne de traitement des boues (digestion, anaérobie et déshydratation), et restituera l'eau traitée dans la baie de Panama, en conformité avec les normes internationales.

    L'agrandissement de l'usine permettra également :
  • La réduction de la consommation d'énergie, doublement de la production actuelle de biogaz
  • L’intégration de l'usine dans son environnement naturel
  • Limitation des nuisances olfactives pour la population environnante
  • Optimisation de la consommation d'énergie des centrales : utilisation du biogaz issu de la cogénération pour la production d'électricité

Avantages sociaux et coopération avec les associations AUDUBON Panama et ANCON

Dans le cadre de ce projet Juan Díaz II, SUEZ et l'association AUDUBON PANAMA ont signé un accord pour promouvoir la conservation et la protection des zones humides d’un des 5 sites Ramsar du Panama.

 

De cette façon, l'entreprise et l'association souhaitent coordonner les efforts de préparation du matériel d'information et d'éducation environnementales, tant pour les écoles, les opérateurs touristiques que pour le grand public. La campagne est axée sur la protection du site Ramsar de la Baie de Panama (RAMSAR du nom de la Convention Internationale sur les zones humides). Il est même prévu de faciliter les recherches scientifiques sur l’observation et la préservation des oiseaux.

 

Par ailleurs, aux termes du contrat, SUEZ s’engage une nouvelle fois aux côtés de ANCON (Asociacion Nacional para la Conservación de la Naturaleza) à participer à l’ensemble des activités de reboisement de l’association et à planter deux hectares de mangroves, au cours des cinq prochaines années, contribuant ainsi à la reforestation de la baie.

5.5
millions de m3
d’eaux usées traitées par seconde en 2019