Disposer d’une eau bonne à boire en quantité suffisante
La Directive Européenne sur l’Eau Potable publiée en 2020 et transposée en droit français en 2023, établit des normes de qualité renforcées. Cela se traduit par la révision et l'intégration de nouveaux paramètres à contrôler, tels que les composés perfluorés (PFAS), également objets de nouvelles réglementations dans beaucoup d’autres géographies.
Experts des infrastructures et des services de l’eau, nous vous accompagnons sur tout le cycle de production de l’eau potable. En premier lieu, nous vous conseillons et mettons en œuvre les solutions adéquates pour la mobilisation des ressources : forage d’eau souterraine, prise d’eau douce de surface, captage de sources karstiques, éventuelle ressource alternative comme l’eau de mer ou les eaux non-conventionnelles, en adéquation avec la réglementation locale.
En France et partout dans le monde, nous vous accompagnons depuis la conception des usines de production d’eau potable, jusqu’à leur exploitation et leur maintenance. Les différentes étapes de traitement sont conçues en fonction de la qualité de l’eau brute disponible et de la qualité d’eau potable exigée. Nous vous apportons des solutions de pointe pour produire une eau de très haute qualité, par exemple en éliminant les micropolluants (PFAS et métabolites de pesticides...) ou en diminuant sa teneur en calcaire.
Nous fournissons des services pour la gestion de l’eau produite et des infrastructures. Ainsi, nous vous assurons de la haute qualité de l’eau produite via des analyses régulières, réglementaires ou spécifiques.
Nous adaptons ces usines de production d’eau potable aux contextes et aux contraintes urbaines, péri-urbaines ou rurales. Les usines peuvent faire l’objet d’une intégration architecturale spécifique. Pour s’adapter à certaines contraintes géographiques ou fournir rapidement de l’eau à des populations en plein développement, les usines peuvent être livrées préfabriquées : les unités compactes décentralisées (UCD), modulables et conteneurisées, sont une solution reconnue et répandue dans certains pays.
Vos défis, nos solutions
Qualité de l’eau
Usines d'eau potable
Unités Compactes Décentralisées (UCD®)
Nos histoires inspirantes
Une eau potable de qualité premium pour la Communauté de l'Auxerrois
SUEZ s’engage à garantir l’accès à une eau de très haute qualité aux 70000 habitants du territoire de la Communauté de l’Auxerrois à travers la construction de deux nouvelles usines de production d’eau potable. Avec un début des travaux dès 2025, les deux usines seront mises en service d’ici fin 2026.
Ces installations à haute performance écologique seront équipées de la technologie innovante d’osmose inverse basse pression : un système de filtration membranaire qui permet de retenir l’essentiel des sels minéraux indésirables (nitrates, sulfates, ainsi que le calcium excédentaire) présents naturellement dans l’eau potable, la plupart des micropolluants (pesticides, résidus médicamenteux, etc.) et des virus ou bactéries pathogènes.
Ce procédé innovant et écologique permet d’obtenir une eau premium, sans goût de chlore et beaucoup moins calcaire.
Foire aux questions
A travers le monde, les ressources naturelles mobilisées pour produire de l’eau potable peuvent venir de différentes origines :
- Les nappes d’eau douce souterraine, plus ou moins profondes, qui se renouvellent au fil des précipitations.
- Les veines karstiques, « rivières souterraines » creusées par l’eau dans les sols calcaires, dont les résurgences forment des sources naturelles d’eau douce.
- Les eaux douces de surface qui coulent dans les rivières et les fleuves…
Quand ces ressources ne suffisent pas, on est amené à mobiliser des ressources alternatives, telles que des nappes souterraines fossiles (qui ne se renouvèlent pas), l’eau de mer, ou des eaux non conventionnelles (eaux pluviales, eaux usées traitées…), en adéquation avec la réglementation locale.
La qualité de l’eau potable distribuée est régie par différentes normes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, par l’Union Européenne et par les Etats.
En Europe, la Directive Européenne sur l’Eau Potable publiée en 2020 établit des normes de qualité à respecter, qui ont notamment été renforcées pour les polluants émergents (métaux lourds, micropolluants, perturbateurs endocriniens…).
En France, le Code de la Santé Publique a été revu en 2023 pour transposer cette directive en droit national, et les normes françaises sont encore plus contraignantes que les normes internationales et que les normes européennes, intégrant notamment les programmes de surveillance par les Agences Régionales de Santé (ARS) et les PRPDE (Personne Responsable de la Production ou de la Distribution d'Eau) et la mise en place de Plans de Gestion de la Sécurité Sanitaire des Eaux (PGSSE).
La qualité de l’eau potable fait l’objet de très nombreux contrôles et analyses, c’est un des produits alimentaires les plus surveillés.
L’eau du robinet est donc de haute qualité pour la santé de tous et bonne à boire.
Les procédés de traitement mis en œuvre pour produire de l’eau potable dépendent de la qualité de l’eau brute (selon la ressource mobilisée) et de la qualité de l’eau que l’on veut obtenir (pour la conformité aux normes de potabilisation).
D’abord, les étapes de prétraitement (dégrillage, tamisage…) permettent de retenir les polluants et particules grossières.
Ensuite, la décantation / clarification, puis la filtration (sur sable ou sur membranes d’ultrafiltration notamment) retiennent les particules fines et la matière organique.
L’adsorption sur charbon actif retient des micropolluants tels que les pesticides.
L’osmose inverse basse pression permet de retenir les sels dissous comme le calcaire, ou certains polluants, et de retenir des micropolluants.
En cas de dessalement d’eau de mer, c’est l’osmose inverse haute pression qui est utilisée.
La reminéralisation permet de donner une minéralité suffisante à une eau naturellement très douce ou à l’eau issue d’un processus de dessalement.
Enfin, les étapes de désinfection, par ultraviolets, chloration, ou ozonation principalement, permettent de garantir l’absence de pollution microbiologique dans les réseaux de distribution.
Aucune usine de potabilisation ne cumule toutes ces étapes : les filières de traitement sont adaptées aux eaux brutes, de la simple chloration pour une eau souterraine d’excellente qualité à la filière complexe pour une eau de surface de qualité dégradée.