- Permet de réduire les quantités de boues
- Permet de produire une énergie renouvelable, le biogaz
- L’outil indispensable sur les stations d’épuration pour l’atteinte de la neutralité énergétique
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La méthanisation : réduire les boues d’épuration et produire du biogaz valorisable
La méthanisation est une étape indispensable pour atteindre la neutralité énergétique sur les stations d’épuration. Nous mettons à votre service plus de 45 ans de savoir-faire en méthanisation pour réduire les quantités de boues et maximiser la production de biogaz associée.
Nous disposons de différents procédés technologiques pour répondre à vos attentes, tout en nous adaptant aux qualités de boues et aux contraintes techniques ou environnementales de vos sites.
Nous innovons en continu pour améliorer la performance technique et économique de nos procédés et exprimer au maximum le potentiel énergétique des boues d’épuration.
Nos procédés
Cette solution est mise en œuvre en France sur plus de 90 % du parc. C’est une solution de méthanisation conventionnelle mésophile fonctionnant à 37°C.
Cette solution compacte permet de méthaniser avec environ 40 % de volume de digestion en moins ; elle est adaptée aux sites contraints. C’est une solution de méthanisation conventionnelle thermophile fonctionnant à 55°C.
C’est une solution particulièrement adaptée aux boues peu méthanogènes comme les boues biologiques d’aération prolongée. Par rapport au procédé conventionnel mésophile, elle permet d’augmenter la production de biogaz et de réduire encore plus les quantités de boues sortantes. Elle permet par ailleurs d’obtenir un digestat hygiénisé. C’est une solution de méthanisation innovante avec une hydrolyse thermique amont supérieure à 150°C.
cette solution compacte permet de méthaniser sur 2 ouvrages en série avec environ 40 % de volume de digestion en moins. Par rapport au procédé conventionnel mésophile, elle permet d’augmenter la production de biogaz. Une variante fonctionnant avec un 1er étage à 55°C qui est alimenté en discontinu permettant d’obtenir un digestat hygiénisé. C’est une solution de méthanisation innovante avec hydrolyse biologique à 37°C ou 55°C.
Nous avons également développé l’atelier de déshydratation avancée avec carbonisation hydrothermale Dehydris Ultra qui, une fois positionné à l’aval d’une méthanisation, permet d’augmenter la production de biogaz de 20 à 30 % et de produire un Biocoal valorisable en agriculture ou comme biocombustible.
Notre solution constructive
Les méthaniseurs de station d’épuration sont classiquement réalisés en béton. Nous avons complété notre offre avec une solution innovante à bas niveau de carbone, le Digelis Simplex, un méthaniseur métallique développé en partenariat avec la société allemande LIPP. Nous disposons aujourd’hui de plus de 35 Digelis Simplex sur station d’épuration.
Méthaniseur métallique Digelis Simplex : production de biogaz sur usines traitement des eaux usées
Credit: SUEZ group
Le devenir du digestat sortant
Le digestat est valorisable en agriculture en substitution aux engrais chimiques. Grâce à la méthanisation qui stabilise la matière organique, les opérations d’épandage génèrent moins de nuisances olfactives. Dans le cas particulier des digestats de boues, nous pouvons les valoriser en agriculture soit directement, soit après compostage. S’ils ne sont pas compatibles avec une valorisation agricole ou si les débouchés sont insuffisants, nous pouvons les diriger vers des filières de valorisation thermique (pyrolyse, four d'incinération de boues, UVE, cimenteries).
La valorisation de l’azote et du phosphore des jus de déshydratation
Les jus de déshydratation à l’aval d’une méthanisation sont particulièrement chargés en azote et phosphore. Nous mettons en œuvre des solutions de récupération afin d’alléger les filières de traitement des eaux tout en produisant un engrais biosourcé utilisable en substitution aux engrais chimiques ou issus de minerais.
Le biogaz : une énergie renouvelable, inépuisable, issue de la méthanisation
Le biogaz peut être valorisé sous forme de chaleur et/ou d’électricité ou sous forme de biométhane. Nous vous accompagnons pour mettre en œuvre la solution de valorisation du biogaz la plus adaptée qu’il s’agisse de l’autoconsommer ou de l’utiliser pour des usages externes au site.
Production de chaleur et/ou d’électricité
Nous pouvons valoriser le biogaz prétraité sur site sur une chaudière à gaz pour produire de la chaleur ou sur une unité de cogénération pour produire simultanément de la chaleur et de l’électricité. Il s’agit d’une solution mature pour améliorer le bilan énergétique des sites isolés et notamment éloignés des réseaux de gaz de ville.
Production de biométhane
Depuis 2014 nous vous accompagnons pour valoriser le biogaz produit et prétraité sur vos usines en biométhane, un gaz vert avec un bilan CO2 neutre compatible avec une injection dans les réseaux de gaz de ville et pouvant notamment être utilisé comme biocarburant (BioGNV ou BioGNL) pour développer la mobilité verte, améliorer la qualité de l’air et réduire les nuisances.
Nous avons développé une gamme de solutions Methanis comprenant l’épuration poussée du biogaz prétraité pour obtenir du biométhane et son conditionnement selon les usages attendus.
Une solution adaptée aux territoires disposant d’un réseau de gaz de ville dans lequel le biométhane produit est injecté.
Une solution adaptée aux sites trop éloignés des réseaux de gaz de ville pour produire un biocarburant dédié aux transports urbains ou aux véhicules légers sur site.
Une solution adaptée aux débits de production de biogaz élevés (> 500 Nm3/h) et en l’absence de réseau de gaz, pour produire un biocarburant liquéfié dédié au transport longue distance.
Le BioCO₂ : une ressource complémentaire à valoriser
Le biogaz est constitué d’environ 65 % de méthane et 35 % de CO2. Lors de l’épuration du biogaz pour produire du biométhane, le méthane est séparé du CO2. Ce CO2, dit BioCO2 qui n’est actuellement pas ou peu valorisé, constitue une nouvelle ressource pour votre territoire.
Le dioxyde de carbone (CO2) connu pour être un gaz à effet de serre, est aussi un produit industriel aux usages multiples.
Le CO2 actuellement utilisé sur le marché est majoritairement un CO2 fossile issu de la production d’ammoniac (vaporeformage de gaz fossile pour produire de l’hydrogène utilisé pour la production d’ammoniac). Le BioCO2 issu de la méthanisation, constitue une alternative renouvelable au CO2 industriel et permet à ses utilisateurs de réduire leur bilan carbone.
Nous disposons de différentes solutions pour vous accompagner dans vos projets de valorisation matière du bioCO2 produit sur vos installations afin de contribuer à l’économie circulaire sur votre territoire.
Pour être utilisé et transporté facilement, il est préalablement prétraité et liquéfié.
Il peut aussi être utilisé pour produire de l’énergie, par exemple, par méthanation, en le combinant avec de l’hydrogène pour produire du méthane de synthèse.
Ils nous font confiance
La "Biofactory" de Pau-Lescar : une usine ressource
La "Biofactory" de Pau-Lescar, que nous exploitons, est une usine pionnière, productrice de 10 ressources et énergies vertes. Elle est la première usine de dépollution des eaux usées à être équipée de notre procédé Dehydris Ultra de carbonisation hydrothermale qui permet de réduire les quantités de boues par 4, de booster la production de biogaz et de produire une nouvelle ressource, le biocoal valorisable en combustion ou sur les sols. C’est aussi la 1ère usine de dépollution des eaux usées à valoriser 100% du CO₂ issu de la méthanisation des boues. Cette nouvelle installation qui permettra d’éviter l’émission de 5 000 tonnes de CO2/an, contribue à la stratégie de la Communauté d’Agglomération qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2040.
Nos autres collaborations
Foire aux questions
La méthanisation est un procédé en plein essor, qui parfois divise.
Si la méthanisation des boues réalisée sur les stations d’épuration depuis 45 ans n’a jamais fait l’objet d’oppositions, le large développement de la méthanisation agricole et territoriale réalisé aujourd’hui génère des inquiétudes, voire des oppositions de certaines parties prenantes comme les habitants à proximité des sites.
Sont en particulier ciblés : les nuisances olfactives, les fuites de méthane et l’épandage du digestat.
Concernant les nuisances olfactives, elles peuvent être liées à l’apport d’intrants externes, c’est-à-dire aux opérations de livraison/dépotage quand celles-ci ne se font pas en milieu confiné (exemple : un dépotage en vrac dans des cuves à l’air libre).
Il est tout à fait possible au niveau de la conception d’une usine de prévoir des enceintes fermées, ventilées et désodorisées.
En tant qu’industriel et professionnel de la méthanisation, la gestion des nuisances olfactives sur nos sites constitue un point d’attention dans la conception de nos installations.
Concernant les fuites de méthane, il est légitime qu’elles constituent une source de préoccupation, ce pour des raisons de risques et d’émissions de gaz à effet de serre (le méthane a un potentiel de réchauffement 30 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone). Comme évoqué précédemment, notre procédé de méthanisation est maîtrisé et mature et la sûreté industrielle, un de nos enjeux prioritaires. Sur nos installations industrielles, un contrôle d’étanchéité est réalisé avant la mise en service par un organisme tiers et des contrôles réguliers sont réalisés en phase d’exploitation.
Pour ce qui est du digestat, comme toute matière fertilisante, son épandage est très réglementé (quantités apportées aux sols, type de sols, type de cultures, distance à respecter vis-à-vis des cours d’eau…) et des contrôles stricts sont effectués. Un digestat, qu’il soit composté ou non, s’il n’est pas conforme à la réglementation sur l’épandage, n’est pas épandu sur les sols. Toute opération d'épandage doit préalablement faire l'objet d'une autorisation administrative (plan d'épandage), qui se fonde notamment sur des critères environnementaux, géologiques et sanitaires.
Chez SUEZ, la sûreté industrielle est un de nos enjeux prioritaires. Le risque gaz (explosion, incendie) fait partie intégrante des risques industriels pour lesquels des procédures sont mises en place tant au niveau de la conception des installations (choix des matériaux, contrôles d’étanchéité, instruments de mesure, accessibilité pour maintenance…) que de leur exploitation (formations du personnel, procédures d’interventions, zonages ATEX…).