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Afin de délivrer une eau satisfaisant à la réglementation en vigueur (code de la Santé publique en France) et selon la qualité de vos ressources en eau et de vos enjeux (investissement, exploitation, surface disponible, extension...) nous concevons des filières de potabilisation dédiées à l'abattement des paramètres physico-chimiques et organoleptiques (matière organique, turbidité, fer, manganèse, sulfates, etc.) responsables notamment de goûts et d’odeurs ainsi que des micropolluants en présence (chrome, arsenic, PFAS, pesticides, métabolites de pesticides...).
Pour répondre aux défis liés à la diversité des micropolluants à traiter et à la complexité des molécules identifiées dans vos ressources en eau, nous associons des procédés contributeurs (ultrafiltration, oxydation classique...) et des procédés dédiés :
Nous garantissons enfin la sécurité sanitaire des consommateurs en éliminant les paramètres microbiologiques (virus, bactéries et parasites) par une parfaite maitrise de l’étape de clarification pour les eaux superficielles mais aussi par désinfection (chloration, ozonation, ultrafiltration, rayonnements UV), étape ultime du traitement de potabilisation quelle que soit l’origine des eaux.
Carbazur Up : affinage qualité sanitaire et gustative de l’eau sur charbon actif régénérable - SUEZ
Credit: SUEZ group
Carbazur Simpl’Ex affinage qualité sanitaire & gustative de l’eau sur charbon actif régénérable SUEZ
Credit: SUEZ group
Nos solutions contre les micropolluants - SUEZ
Credit: SUEZ group
Pour préserver votre patrimoine enterré et permettre à tous les consommateurs de bénéficier quotidiennement d’une eau offrant une plus grande satisfaction dans son usage, nous vous accompagnons dans la mise en œuvre d’un procédé centralisé de décarbonatation ou d’adoucissement collectif sur votre usine de production d’eau.
Sans danger direct pour la santé mais à l’origine de surcoûts et désagréments (inconfort pour les “dermato-sensibles”, entartrage des équipements et canalisations, achat de produits d’entretien, surconsommations énergétiques...), le calcaire excédentaire peut être traité sur les usines de production d’eau potable par nos procédés dédiés qui ciblent les ions responsables de la dureté de l’eau.
En tenant compte des traitements existants, des objectifs de traitement fixés, du niveau de compacité recherché, des coûts de réactifs ainsi que des solutions locales pour la valorisation des sous-produits (amendement calcique en agriculture, substitution de la chaux en industrie, matériau de fabrication pour le BTP...), nous sommes en mesure de sélectionner et d'implémenter la solution la plus adaptée à vos besoins.
Densadeg Décarbo, décarbonatation des eaux dures par décantation & épaississement carbonates - SUEZ
Credit: SUEZ group
Softazur C : décarbonatation catalytique des eaux dures par lit fluidisé - SUEZ
Credit: SUEZ group
L'OIBP : osmose inverse basse pression - SUEZ
Credit: SUEZ group
L'unité de décarbonatation collective de Flins-Aubergenville - SUEZ
Credit: SUEZ group
Skid Plug&Play d’Osmose Inverse Basse Pression : solution membranaire avancée pour tous
ERCA2 : décarbonatation éléctrolytique
Il existe plusieurs alternatives pour produire de l’eau potable.
- La solution conventionnelle consiste à prélever des eaux de surfaces (rivières) ou eaux souterraines (nappes phréatiques) et les purifier sur des usines de production d’eau potable grâce à une succession d’étapes : coagulation-floculation, filtration, adsorption sur charbon actif et désinfection finale.
- Le dessalement d’eau de mer est une alternative couramment utilisée dans les régions arides. Cette méthode consiste à retirer le sel et d’autres minéraux de l’eau de mer pour la rendre potable. L’étape de filtration s’effectue par osmose inverse, l’eau est poussée à haute pression à travers une membrane qui retient le sel et les impuretés.
Les limites et références de qualité sont des normes destinées à garantir la sécurité sanitaire de l’eau potable. Elles doivent être respectées et sont précisées par le code de la Santé Publique, en application de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.
Les limites de qualité réglementaires sont fixées pour des paramètres dont la présence dans l'eau est susceptible de générer des risques immédiats ou à plus long terme pour la santé du consommateur. Elles concernent aussi bien des paramètres microbiologiques (Entérocoques intestinaux et Escherichia coli) que chimiques (métaux lourds, pesticides, sous-produits de désinfection, etc.).
Les références de qualité sont des indicateurs qui reflètent le bon fonctionnement des installations de production d'eau potable et comprennent des paramètres microbiologiques (spores de micro-organismes, bactéries coliformes, etc.), chimiques et organoleptiques (ammonium, couleur, conductivité, fer, etc.) et des indicateurs de radioactivité.
Dans le langage commun, une eau dite “calcaire” fait à la fois référence à la cause : la dureté de l’eau, mais également à la conséquence : le calcaire (dépôts) qui se forme dans différentes conditions lors des usages domestiques de l’eau.
La dureté d’une eau permet donc d’apprécier sa capacité à former des dépôts de calcaire lors des usages domestiques notamment. Par abus de langage on parle d’eau calcaire lorsque cette dureté est élevée et d’adoucissement (ou décarbonatation) lorsque l’on évoque les traitements mis en œuvre pour la ramener à un niveau acceptable.
Le calcaire est un solide composé de calcium (Ca2+) ou de magnésium (Mg2+) et de carbonates (CO32-).
La décarbonatation vise à réduire la dureté de l’eau par élimination des ions carbonates ou calcium afin qu’ils ne se combinent pas entre eux pour former du calcaire.
L’adoucissement, vise à réduire la dureté d’une eau en remplaçant les ions calcium et magnésium (réduction de la teneur en Ca2+ et Mg2+) par d’autres ions chargés positivement afin qu’ils ne se combinent pas aux ions carbonates.
Par abus de langage, les termes adoucissement et décarbonatation sont souvent employés pour les différents traitements de la dureté.
