Une plateforme digitale pour optimiser les consommations d'eau et d'énergies des bâtiments

À ce titre, les gestionnaires de ces sites doivent présenter chaque année les actions menées et leurs résultats en termes d’économies d’énergie. Pour favoriser l’élaboration et le suivi d’un plan d’actions efficace, le déploiement d’une plateforme de suivi des consommations est indispensable.

Avec plus de 1 million de cas de dégâts des eaux recensés en France chaque année, les fuites d'eau sont une préoccupation centrale au coeur de la gestion des bâtiments accueillant du public. Pour favoriser une vision globale, ON’connect™ fluids regroupe sous une même plateforme les consommations d’eau et d’énergies. Pour permettre une analyse détaillée, ces données sont croisées à des facteurs d'influence comme les données météorologiques, le taux d'occupation du bâtiment ou encore des données liées au patrimoine comme sa superficie ou la température intérieure.

La solution ON’connect™ fluids se base sur deux expertises clés : l’IoT à travers le déploiement de millions de compteurs communicants, et le traitement avancé des données. Les consommations collectées sont intégrées dans la plateforme, quel que soit le fournisseur, la technologie de communication et le fluide mesuré (eau, gaz, électricité, chaleur, etc.). Des capteurs connectés pour mesurer la température ou le CO₂ peuvent aussi compléter le dispositif, pour une analyse optimale. Les indicateurs de performances environnementales sont alors calculés quotidiennement de façon automatique. Cela permet notamment d’avertir les gestionnaires de site en cas de fuites d’eau au sein de leurs bâtiments. Le module d’optimisation des contrats de fourniture permet quant à lui de réaliser des économies dès les premiers mois. Enfin, les contrats et fournitures peuvent aussi être consultés depuis la plateforme, une fois de plus dans un souci de gain de temps.

Adopté par Escota, filiale du Groupe Vinci, ON’connect™ fluids est déployé sur 200 sites (aires d’autoroutes, locaux techniques…) répartis sur près de 500 km de réseau routier. En juillet 2019, c’est la RATP qui décide d’optimiser la gestion multi fluide de 500 de ses installations, représentant environ 1 000 points télérelevés.